samedi 18 février 2012

Des bouts de chez soi de par le monde

En courant avec Celia et Rodolfo au Parque Centenario, autour du joli petit lac avec ses canards, sa statue aux yeux de chewing-gum, ses sacs en plastique à la dérive et ses arbres échevelés, j'ai vu un vieux Japonais lever très lentement les deux mains au ciel, comme pour attraper un ballon au-dessus de sa tête.

Je me suis dit que ça devait lui faire du bien, lui qui vient de si loin, de vivre jour après jour les coutumes qu'il a importées ici.

Et moi, qui ne viens pas non plus exactement d'à côté, c'est vrai, ça, au fond: où est-ce que j'en suis avec mes coutumes importées?