mardi 14 février 2012

Je vous le dis sans détour

Cet après-midi, sur Skype, Amélie m'a dit qu'une des premières choses qu'elle faisait, le matin, dans son métro londonien, c'était de me lire. Des fois elle se disait "ben oui", d'autre fois "ben non", et moi, ça m'a fait tout chaud au cœur!

J'ai été étonné de pouvoir vérifier sur pièce, grâce à ce petit bricolage technologique – déjà un peu vieillot, ce blog, j'aurais dû choisir Twitter ou Facebook... – quelque chose dont je me doutais depuis longtemps: on écrit pour ceux qui nous sont proches.

Dans cette optique, je vous le demande, pourquoi donc mettre une maison d'édition entre nous? Pourquoi publier des livres alors que ceux à qui je pense en mettant des mots les uns derrière les autres se comptent sur les doigts de quelques mains?

Nota bene: reprendre cette épineuse question un autre soir, sans anniversaire à l'autre bout de la ville ni retour en bus avec sa collection de détours par les petites rues pavées, si charmantes, d'accord, mais bon, de cette interminable Buenos Aires.