dimanche 19 février 2012

Petit hôtel Avellaneda

En sortant de The Artist, un type me donne deux petites cartes et me fait une petite tape sur l'épaule en regardant Celia, du style "allez, mon gars!"

"Petit Hôtel Avellaneda [à deux blocs de chez nous]: un endroit pour partager tes meilleurs moments. Place de parc privée, chauffage central, hydromassage, hydrozone [??], air conditionné, musique fonctionnelle, canaux de vidéo [on ne s'étendra, bien entendu, pas sur le genre de films proposés] et [en gras] le meilleur service."

On tourne la carte.

"Promotion [souligné]: avec la présentation de cette carte, le prix des chambres spéciales [si j'en crois ma maigre expérience, il faut lire: matelas en plastique rempli d'eau et grand miroir au plafond] est de 45 pesos tous les jours sauf les vendredis, samedis [pas de bol, on est justement samedi...] et veilles de jours fériés après 23 heures [en se grouillant un peu, on pourrait y arriver]."

Plus bas, en rose, avec une police pleine de bouclettes:

"Faites-vous plaisir, rendez-nous visite."

Et puis un grand A au stylo – à tous les coups le type de tout à l'heure – qui a "autorisé" la remise de cette carte, carte qu'il ne faut pas – c'est écrit en tout petit en rose en bas – "jeter sur la voie publique" en vertu de la "loi no. 260".

Depuis ces années qu'on passe presque tous les jours devant, on pourrait peut-être se "faire plaisir" et aller jeter un oeil...