lundi 3 juin 2013

Fatalité de l'approche

Une note, de 1999:

"On a beau l’avoir lorgnée du coin de l’œil pendant plusieurs minutes, le même phénomène se reproduit à tous les coups, fatalité de l’approche. Le simple fait de l’aborder, de pouvoir la dévisager sans avoir à chercher un prétexte à son propre regard, dégrade d’un seul coup sa beauté fantasmée. Reste à savoir si le timbre de sa voix pourra raviver l’étrangeté excitante née de l’observation oblique."