dimanche 16 mars 2014

Comme un grand arbre maigre

En raccompagnant Dellon chez elle à petits pas, j’ai pensé à la dernière fois que j’avais raccompagné papa chez lui depuis les Alten Loewen.

Il avait dû s’asseoir deux fois sur un petit mur au bord du chemin. Il se relevait en lâchant un pet, glissait les os de son bras dans le creux du mien et reprenait sa démarche hésitante, les pieds écartés avec les pointes en dehors.

Tout son corps se balançait comme un grand arbre maigre.