mercredi 22 octobre 2014

Ces histoires de béatitude, j'ai de la peine

– Non, alors, moi, tu vois, ces histoires de béatitude, j’ai de la peine.

– C’est le maître qu’on avait à Buenos Aires qui nous parlait d’un bonheur à l’épreuve des balles: ça ne dépend plus des circonstances, de ce qui m’arrive. Quoi qu’il arrive, c’est bien.

– Alors, moi, là, je me fais violer au coin de la rue et c’est bien…

– Oui.

– Ah ah, voilà! Je vois…

– C’est quoi qui souffre en toi si tu te fais violer?

– T’as vraiment rien compris, toi, hein!