mardi 17 novembre 2015

Comme l'ombre de l'arbre

Une note, de 2014:

"Maman qui joue du violon pour se changer les idées, pour faire face à la mort, celle de Dellon et puis la sienne. Je me reconnais bien dans cette posture de petit soldat.

Hier, en la voyant traiter les rosiers au fond du jardin, je me suis dit que ça serait bien qu’elle meure d’une crise cardiaque au milieu de ses salades, pas qu’elle meure maintenant, mais qu’elle meure comme ça.

Ce temps qui passe, qui passe pour tous, comme l’averse, comme l’ombre de l’arbre."